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Coaching de vie

La bienveillance : et si vous commenciez par vous-même ?

La bienveillance vue par certains philosophes

Une recherche bibliographique de la bienveillance dans l’histoire nous a indiqué qu’Aristote citait déjà cette notion en écrivant que c’était « faire du bien à l’autre, sans contrepartie ni instrumentalisation ». Saint-Thomas d’Aquin a ajouté l’idée de « l’action et de la volonté universelle de faire le bien » et Emmanuel Kant a trouvé cette phrase unique : « La bienveillance est un devoir pour l’humanité » en la reliant à l’éthique. Alors, comme nous faisons partie de l’humanité, si nous décidions ici et maintenant de « nous faire du bien », d’appliquer cette bienveillance à nous-même ? Je vois d’ici les sourcils de certaines personnes se froncer, et se dire mais pourquoi être bienveillant envers moi-même ? Et bien tout simplement parce que c’est le pilier de l’épanouissement personnel !

Prends soin de toi !

J’emprunte ce slogan (à une marque bien connue) par ce qu’il induit chez moi d’important à faire au quotidien ! « Prendre soin de moi ». Et oui, lorsque, en tant que coach je fais réfléchir mes clients (en séance de coaching ou de formation) à leur outil de travail le plus important, j’obtiens spontanément des réponses du style : téléphone portable, ordinateur, agenda, imprimante ou scanner… Oui et qu’y-a-t-il d’encore plus important à choyer, conserver en bonne forme chaque jour ? Et bien c’est nous-même ! Vous pouvez avoir le meilleur ordinateur possible et avoir préparé une vidéo et de beaux « slides » à présentation à vos managers, collaborateurs ou clients, si vous avez une forte migraine (due à un manque de sommeil), si vous êtes pris d’un tract absolu de parler en public (par manque de confiance en vous) ou si vous avez envie de dormir car votre plateau au restaurant d’entreprise était un peu trop garni, je vous laisse imaginer le niveau de votre prestation !

Alors je me permets (technique de coach), de vous poser une question : quand vous êtes-vous occupé de vous la dernière fois ? Et pour compléter et favoriser les prises de conscience (si besoin), comment prenez-vous soin de vous sur le plan physique, mental et affectif ? La bienveillance est par définition « la disposition affective d’une volonté qui vise le bien et le bonheur d’autrui ». Le terme est calqué sur le latin benevolens qui par la suite, a donné le doublet lexical bénévolence. Et si nous détournions cette intention positive en la tournant vers nous-même, et comme l’a écrit Beaumarchais :

« Pour être bien avec les autres, il faut être bien avec soi-même. »

La bienveillance envers soi-même, mode d’emploi

La réflexion sur ce thème peut se structurer en complétant les 3 phrases suivantes :

  1. La bienveillance envers soi-même c’est…
  2. Être bienveillant(e) envers moi-même c’est…
  3. Je suis bienveillant(e) envers moi-même quand je…

Les premières idées les plus spontanées, donc souvent les plus authentiques, tournent autour des thèmes suivants :

Ne pas me juger négativement tout le temps, être conscient(e) de ce que je fais bien et me féliciter de mes avancées, arrêter de vouloir tout faire tout(e) seul(e), voir d’abord le positif et ensuite le chemin qui reste à parcourir, me faire plaisir, faire ce que j’aime faire, prendre du temps pour moi, augmenter mon estime de moi et ma confiance en moi…

  1. Prenez conscience de vos talents, de ce que vous savez bien faire en faisant une liste et en la faisant compléter par des personnes qui vous connaissent bien (environnement pro et/ou perso) : affichez cette liste et/ou portez la sur vous chaque jour.
  2. Ecrivez ce qui est vraiment important pour vous dans la vie (vos valeurs), et limitez les actions que vous réalisez et qui ne vont pas dans ce sens (si possible).
  3. Insérez du temps dans votre agenda comme un rendez-vous avec vous-même pour vous occuper de vous (par exemple) chaque semaine : soyez créatif et régulier.
  4. Félicitez-vous lorsque vous avez atteint un objectif et/ou réalisé une avancée (si petite soit elle) comme pour vous donner des « bons points » : chaque pas compte et vous rapproche de votre objectif.
  5. Octroyez-vous le droit à l’erreur et apprenez de vos échecs pour mieux rebondir ensuite : ceci favorise l’envie de tester de nouvelles choses.
  6. Soyez à l’écoute de votre ressenti et des changements/bénéfices apportés par cette démarche : et que voient vos proches ? Que disent-ils de vous maintenant ?
  7. Complétez cette approche à votre guise et restez vigilant(e) sur cette bienveillance continue envers vous-même.

La bienveillance envers soi-même, un développement durable

visuel chemin de vie

Cette démarche personnelle peut vous paraître difficile à mettre en place et c’est normal ! La bienveillance est une démarche volontaire et exigeante… mais vous n’êtes pas seul(e), je suis là pour vous aider. Le suivi dans le temps et l’attention portée aux indicateurs de réussite sont fondamentaux dans ce projet de vous apporter de la bienveillance. Je vous donne un truc supplémentaire qui a donné de bons résultats pour moi et pour certains de mes clients en coaching : achetez du papier coloré avec différentes couleurs (que vous aimez) et écrivez tous vos « bons points »

chaque semaine sur un morceau découpé dans ces feuilles. Remplissez une bonbonnière transparente avec ces « petits mots » et videz là à la fin de cette année ou à un moment que vous jugerez opportun. Le positif étant contagieux, vous repartirez d’un bon pied avec encore plus d’énergie ! De plus, la plasticité du cerveau nous permet de « creuser de nouveaux sillons » en nous félicitant et en regardant d’abord le côté positif des événements. Effet garanti et durable.

La confiance en soi : elle est en chacun de nous

La confiance en soi, c’est quoi exactement ? C’est avoir confiance en ses propres capacités de penser et d’apprendre, de prendre des décisions et de faire des choix, d’agir et de réagir.
Avoir confiance en soi revient à avoir la certitude que l’on possède en nous les ressources nécessaires pour faire face aux différentes situations que la vie nous propose chaque jour.

Confiance en soi : quelles sont nos ressources ?

En tant que coach, voici comment je procède : concentrons-nous déjà sur ce qui nous rassure, ce qui nous alimente et nous donne confiance. Lorsque vous fermez les yeux et que vous pensez à « Confiance » quelle image vous vient à l’esprit ? Quelle personne, quel lieu, quel bruit ou quelle odeur ?
Alors imprégnez-vous de tout cela ou de ce qui vous parle le plus et prenez le temps de quelques respirations profondes !
Revoyez-vous enfant et remémorez-vous ce que votre entourage disait de vous : ce que vous saviez bien faire, ce qui ne vous demandait aucun effort apparent, ce pour quoi vous étiez doué et connu pour l’être… Et c’est cela, nous sommes tous doués pour faire certaines choses, nous avons des talents, des qualités, des points forts ! Et ce sont autant de ressources que nous pouvons utiliser pour révéler ou augmenter la confiance qui est en nous. Rassemblez tous ces mots, toutes ces phrases dans une liste sur un papier, un document word ou sur votre tablette ou smartphone… Ce sera la liste « enfant ».

Confiance en soi : comment identifier nos ressources ?

Mon rôle de coach progresse : interrogez en face à face, par mail, SMS ou par téléphone 5 personnes de votre entourage qui vous connaissent bien et demandez leur de vous envoyer vos talents. Présentez leur l’exercice sous forme de jeu, soyez créatif et adaptez le type de questionnement à votre personnalité et à celle de vos interlocuteurs. Dîtes leur que c’est important pour vous et que vous avez besoin de vraies réponses, l’authenticité étant une règle absolue de ce « jeu » ! Le nombre de 5 est un minimum, prenez la liberté d’interroger le nombre de personnes que vous voulez. Lorsque vous recevez les réponses, notez les tout simplement sur le même support que précédemment : ce sera la liste « maintenant ».

Maintenant, le coaching continue, identifiez des situations dans lesquelles vous êtes à l’aise, dans lesquelles vous apprenez vite, où tout vous paraît facile, agréable, confortable.

Reprenez alors toutes ces expressions et notez les dans la liste « facile ».

Prenez un peu de recul (physiquement et moralement), contemplez ces 3 listes et notez ce qui revient comme mot, expression synonyme ou proche. Quelles sont les constantes ?

Et bien, ce sont vos talents : vous venez d’obtenir votre liste de talents, que nous pouvons aussi appeler « bouquet de talents » comme un bouquet de fleurs qui nous est offert par la nature et que nous avons cultivées au cours de notre vie.

Confiance en soi : comment se servir de nos ressources ?

visuel arbre de vie perso

Maintenant que vous avez composé votre bouquet, vous pouvez le disposer où vous le souhaitez pour l’avoir toujours à l’œil et l’admirer ; encore une fois comme lorsque vous disposez des fleurs dans un joli vase au milieu de votre salon… où dans une pièce pour l’embellir et que tout le monde en profite. Prenez soin pour qu’il dure longtemps et qu’il vous inspire confiance.
Lorsque vous avez un nouveau challenge, une présentation importante à faire ou une décision à prendre qui va engager votre vie, regardez votre bouquet et servez-vous de chacune de ses composantes.

Intelligence émotionnelle : les émotions, amies ou ennemies ?

L’Intelligence émotionnelle : une approche pour la définition des émotions

Définir les émotions est complexe et s’intéresser au sujet, c’est se rendre compte qu’il n’existe pas de définition universelle. En tant que coach je m’inspire personnellement de ce qui est écrit dans un livre de référence du domaine : la force des émotions de F. Lelord et C. André : « Les émotions nous plongent dans la détresse ou dans l’extase, accompagnent et parfois provoquent nos succès. Nous ne pouvons nier leur force et leur influence sur nos choix, nos relations aux autres ou notre santé ».

L’Intelligence émotionnelle : les émotions primaires… et secondaires

Les émotions primaires sont au nombre de quatre :

La colère
La joie
La tristesse
La peur

certains y ajoutent la surprise et le dégoût.

Je vous vois déjà en train de chercher dans vos expériences personnelles ce qui vous a inspiré telle ou telle émotion. Certains, perplexes, sont peut-être en train de la mimer… alors surpris ou heureux de s’y retrouver ? Pour ceux qui ont des enfants, je suis persuadée que vous les avez déjà vus (et entendus ?) en colère suite à un NON que vous leur avez répondu ou avoir peur au moment de se coucher et d’éteindre la lumière ! Alors c’est plus clair ?

L’Intelligence émotionnelle : une astuce pour gérer les émotions : le journaling

La première action consiste donc à identifier vos émotions tout simplement. C’est aussi cela l’Intelligence émotionnelle. Ensuite, à vous de les accepter, sur le moment ou ultérieurement en revivant et visualisant la situation qui les a provoquées. Comme cela n’est pas toujours facile et dans un premier temps, je vous propose quelque chose qui va vous aider : le journaling.

Ceci consiste à avoir avec soi un cahier facile à transporter et qui ne sera lu que par vous. Choisissez le bien, format, couleurs, poids, odeur,… et donnez lui un nom.

Ensuite, prenez une décision : la prochaine fois que vous sentirez une émotion forte, qui vous a empêché par exemple de faire ce que vous vouliez faire (par exemple, dire NON à votre patron, collaborateurs, enfants ou meilleure amie… ou intervenir lors d’une réunion pour exprimer sereinement votre point de vue, ou postuler pour un poste qui vient d’apparaître dans les offres de votre société…), installez vous dans un endroit calme et donnez vous 10 minutes pour écrire ce que vous venez de vivre. Ecrivez les idées sans penser à la syntaxe ni à l’orthographe, à votre rythme mais sans arrêt. Si vous sentez un manque d’inspiration écrivez tout simplement… je n’ai plus d’idées mais elles vont revenir… ou blablabla… et comme un stylo plume dont on ré-amorce la venue de l’encre en faisant des ronds sur une feuille de papier, le contact de la plume ou de la bille de votre crayon sur la feuille de votre cahier, va ré-amorcer la production de vos idées.

Il est plus simple de vivre l’expérience que de la décrire…

Cet outil est aussi très utile lorsque vous cherchez une solution à un problème ou lorsque vous hésitez entre deux décisions à prendre : souvent, à l’issue de deux ou trois séances de journaling, votre stylo écrit la solution recherchée. Vous avez du mal à me croire, essayez, vous verrez.

Vos cahiers vont se remplir et s’empiler. Vous pouvez les regrouper par thèmes (vie pro, vie perso, la famille, les enfants, les amis… les changements…). Ensuite, vous pouvez les ranger dans un endroit secret ou non ou toujours les avoir à portée de mains, à vous de décider.

Si l’un d’entre eux contient un événement que vous souhaitez oublier, brûler le et faites disparaître à jamais ce que vous souhaitez oublier.

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