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Les clés d’une communication bienveillante

Les freins de la bienveillance

Comme je l’ai expliqué dans mon article précédent sur la bienveillance, cette notion est perçue par certaines personnes comme un concept mou très éloigné des préoccupations des entreprises. Cependant, comme l’a écrit Schopenhauer,

Toute vérité franchit trois étapes. D’abord, elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.

Il est donc probable que pour certains, nous soyons entre l’étape 1 et l’étape 2 ! D’autres entreprises avec lesquelles je travaille en tant que coach ont avancé plus vite que les autres dans ce domaine en ayant pris conscience de l’importance du bien-être des salariés et de son impact sur l’ambiance générale au sein de l’entreprise, ambiance notamment perçues par les clients ! La satisfaction de ces derniers étant aussi jugée par ce qu’ils perçoivent des relations en interne.

Les actions bienveillantes, le point de vue des salariés

En tant que coach je récolte le point de vue des salariés sur la bienveillance « en général » en les faisant réfléchir de manière spontanée à la façon d’un brainstorming en leur soumettant 3 phrases qu’ils doivent compléter :

La bienveillance c’est…
Être bienveillant c’est…
Je suis bienveillant quand je…

Les idées émises sont ensuite regroupées par thèmes (brainstorming vrac ordonné) comme je le fais en formation. Les plus souvent citées sont autour de l’organisation du travail, des méthodes de travail et des relations interpersonnelles notamment entre niveaux hiérarchiques différents. C’est ce dernier thème que je développe dans cet article (les autres sont examinés dans des écrits spécifiques).

Je suis bienveillant(e) quand je ne retransmets pas la pression que je reçois à mon équipe !

Ceci est un exemple de ce qui ressort des séances de travail sur les interactions entre les personnes. Il est souvent question de la façon dont les managers retransmettent (ou pas) la pression qu’ils reçoivent eux-mêmes de leur hiérarchie. Ainsi, la façon de communiquer avec ses équipes (et ses collègues) est un enjeu majeur dans l’entreprise et a un impact direct sur son bon fonctionnement.

Être bienveillant c’est savoir écouter ses collaborateurs (tout le temps), leur transmettre les messages positivement (le plus souvent) et vérifier qu’ils les ont bien compris (dans le temps).

Emetteur, récepteur, message, compréhension et interprétation sont des mots clés dans la communication interpersonnelle. Il est souvent utile de se mettre « à la place de l’autre » dans ce cas et de s’exprimer comme « on aimerait que l’on nous parle ». D’ailleurs, si je vous posais cette question « comment aimez-vous qu’on vous parle ? » et que vous vous inspiriez de vos propres réponses pour communiquer avec autrui, qu’est-ce que cela changerait à vos habitudes ? En tant que coach, je vous propose donc de faire cet exercice et d’écrire tout simplement les enseignements que vous en tirez.

Les ressorts d’une communication bienveillante

Kant a écrit « la bienveillance est un devoir pour l’humanité ». Bien entendu, mais ce que disent les salariés c’est que « la bienveillance dans l’entreprise est l’affaire de tous et c’est d’abord un savoir-communiquer autrement ».

Mon rôle de coach est de faciliter les prises de conscience et c’est ce que j’ai fait en vous interrogeant sur la façon dont vous aimez qu’on vous parle. J’ai réalisé moi-même cet exercice et notamment à l’occasion de changement d’équipes, d’intégration de nouveaux collaborateurs venant d’autres horizons (cultures ou âges différents), de changement d’entreprises ou de managers. Tous ces changements sont de vraies opportunités de s’interroger, de questionner nos interlocuteurs réguliers en toute authenticité sur ce qu’ils apprécient (ou pas) dans notre façon de communiquer avec eux et de se remettre en question. Ainsi, si vous êtes volontaire pour entrer dans l’ère de la « communication bienveillante« , je vous propose le cheminement suivant :

Prenez conscience de ses forces en tant que communicant et les écrire (au moins 3).

Activez les à chaque opportunité.

Repérez des bonnes pratiques de « communication bienveillante » chez vos interlocuteurs et les effets positifs sur vous-même.

Appliquez celles qui ont le plus d’impact positif sur vous.

Récoltez régulièrement l’avis autour de vous.

Mettez en place des indicateurs de réussite et félicitez-vous de leur progresssion.

A vos marques, prêts, partez !

La communication bienveillante, une communication durable

Le suivi dans le temps et l’attention portée aux indicateurs de réussite sont fondamentaux dans ce projet d’apporter de la bienveillance au sein des entreprises et c’est d’abord ce que regarderont avec attention les donneurs d’ordre (RH, dirigeant, CHO, représentants du personnel, managers,…).

Ecoute active, reformulation (sans interprétation), questionnement, expression de ses ressentis et de ses besoins.
Toutes ces pratiques utilisées au quotidien procurent des bienfaits tangibles et un apaisement dans les relations au travail.

Et concrètement, vous commencez quand ?

Pour démarrer un tel projet, c’est facile. Il suffit de me contacter et je vous rencontre dans votre entreprise pour un entretien préalable (non facturé) au cours duquel nous ferons connaissance. J’ai besoin de connaître votre entreprise, votre objectif (destination finale), quand vous voulez l’atteindre (échéance dans le temps), avec qui (nombre d’équipes et de salariés concernés) et vers point de départ (ce que vous avez déjà tenté et avec quels résultats).

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